"L'école avance plus vite que les cortèges"
Encore une forte mobilisation dans les rues de France ce jeudi 20 novembre. Mais pour quel résultat? Pensez-vous que tout va changer après une manifestation? Pensez-vous que le gouvernement et M. Darcos ne savent pas ce que nous, profs, pensons de leur politique? Nous avons fait don de notre journée de salaire à l'état qui en a bien besoin pour financer les banques privées, la hausse du budget de l'Elysée (http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200844/la-cour-des-comptes-epingle-la-gestion-de-l-assemblee_161824.html) ou bien tout simplement pour nous fliquer (220000€/an pour surveiller les dangereux contestataires sur internet : http://www.fabula.org/actualites/article26772.php).
Autrefois nos dirigeants, comme les gangsters, avaient une morale, une éthique. Ils roulaient le peuple dans la farine mais en cachette et couvraient leurs méfaits de poudre aux yeux. Aujourd'hui, le cynisme est roi. Le maître mot est transparence. Transparence des comptes de l'état (voir le lien plus haut) et transparences des idées. Non contents d'imposer une politique de copains et de coquins, nos dirigeants ne cachent même plus le mépris qu'ils ont à l'égard de ceux qui les ont portés là où ils sont. Ainsi M. Darcos s'est-il énervé que les profs fassent en moyenne 4 grèves par an (http://www.lepoint.fr/actualites-politique/null/917/0/292538). Il faut rendre grâce à M. Fillon de ne pas lui avoir donné le ministère des transports! L'ancien maire de Périgueux a rajouté: "la résistance des cadres syndicaux est la preuve que ce que nous faisons est efficace."Il est bien connu que les syndicalistes ne sont qu'une bande de révolutionnaires, le couteau entre les dents, qui ne pensent qu'au malheur des braves gens. Enfin, la bile aux lèvres, il a déclaré: "Organiser de manière aussi systématique et si répétitive comme réponse aux problèmes de l'école des protestations, des refus, c'est une manière d'aborder les problèmes démodée". Là, je dois reconnaitre qu'il a raison: certains feraient bien de changer leur garde-robe ringarde et vieillotte. Je propose pour rendre nos manifs plus "fashion" de nous habiller comme Mme Dati chez Dior ou J.P. Gaultier et de défiler sur fond de techtonic! Il faut le voir pour le croire! Dire que ce brave M. Darcos fut un temps professeur agrégé de lettres classiques... Comment peut-on tenir un raisonnement aussi bas de plafond? Copie à revoir... Le plus drôle dans l'histoire, c'est que nous pouvons lui renvoyer son argument. Pourquoi ces esprits supérieurs s'acharnent-ils à refuser d'entendre nos propositions? La réponse se trouve peut-être dans cet ouvrage écrit par les soins de notre cher ministre: L'Art d'apprendre à ignorer chez Plon (2000). Ou peut-être est-ce parce que M. Darcos est le fossoyeur de l'Education Nationale dont la destruction est programmée depuis longtemps. Pas étonnant quand on connait son thème de prédilection, en témoigne sa thèse en lettres et sciences humaines sur le sentiment de la mort chez Ovide.
Autrefois nos dirigeants, comme les gangsters, avaient une morale, une éthique. Ils roulaient le peuple dans la farine mais en cachette et couvraient leurs méfaits de poudre aux yeux. Aujourd'hui, le cynisme est roi. Le maître mot est transparence. Transparence des comptes de l'état (voir le lien plus haut) et transparences des idées. Non contents d'imposer une politique de copains et de coquins, nos dirigeants ne cachent même plus le mépris qu'ils ont à l'égard de ceux qui les ont portés là où ils sont. Ainsi M. Darcos s'est-il énervé que les profs fassent en moyenne 4 grèves par an (http://www.lepoint.fr/actualites-politique/null/917/0/292538). Il faut rendre grâce à M. Fillon de ne pas lui avoir donné le ministère des transports! L'ancien maire de Périgueux a rajouté: "la résistance des cadres syndicaux est la preuve que ce que nous faisons est efficace."Il est bien connu que les syndicalistes ne sont qu'une bande de révolutionnaires, le couteau entre les dents, qui ne pensent qu'au malheur des braves gens. Enfin, la bile aux lèvres, il a déclaré: "Organiser de manière aussi systématique et si répétitive comme réponse aux problèmes de l'école des protestations, des refus, c'est une manière d'aborder les problèmes démodée". Là, je dois reconnaitre qu'il a raison: certains feraient bien de changer leur garde-robe ringarde et vieillotte. Je propose pour rendre nos manifs plus "fashion" de nous habiller comme Mme Dati chez Dior ou J.P. Gaultier et de défiler sur fond de techtonic! Il faut le voir pour le croire! Dire que ce brave M. Darcos fut un temps professeur agrégé de lettres classiques... Comment peut-on tenir un raisonnement aussi bas de plafond? Copie à revoir... Le plus drôle dans l'histoire, c'est que nous pouvons lui renvoyer son argument. Pourquoi ces esprits supérieurs s'acharnent-ils à refuser d'entendre nos propositions? La réponse se trouve peut-être dans cet ouvrage écrit par les soins de notre cher ministre: L'Art d'apprendre à ignorer chez Plon (2000). Ou peut-être est-ce parce que M. Darcos est le fossoyeur de l'Education Nationale dont la destruction est programmée depuis longtemps. Pas étonnant quand on connait son thème de prédilection, en témoigne sa thèse en lettres et sciences humaines sur le sentiment de la mort chez Ovide.
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